Cours général d'Hygiène-Sécurité-Environnement

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C’est un cours général destiné aux profanes qui veulent acquérir des connaissances en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement, aux intermédiaires qui veulent se professionnaliser et, à tous ceux qui veulent avoir un aperçu plus ou moins large et détaillé sur cette science regroupant plusieurs disciplines dont l’objectif principal est la préservation de la santé de l’homme au travail, la protection des biens des entreprises et également la protection de la nature contre les diverses formes de pollution.
Il décrit relativement en détail les risques professionnels et les nuisances souvent présentées par les ambiances de travail anormales ou malsaines. Risques et nuisances qui peuvent être à l’origine de graves et douloureuses conséquences. Sans oublier le côté « environnement » du fait que l’industrie est un grand pollueur de celui-ci vu les déchets rejetés dans l’atmosphère et dans les cours d’eau.
Le cours est structuré de façon graduelle pour garantir le but pour lequel il a été conçu celui de faire bénéficier les étudiants de connaissances plus poussées au fur et à mesure qu’ils avancent.
C’est un cours qui s’adresse bien aux profanes qu’aux professionnels et aux demandeurs d’emploi et ceux qui désirent se reconvertir ou se professionnaliser dans ce domaine tant recherché par tous les secteurs.
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1HistoriqueVídeo Aula
1- HISTORIQUE.
Le développement économique et social que l’humanité a connu à partir de la fin du 18ème siècle, par suite des révolutions industrielles qui ont provoqué de grands bouleversements par la transformation de la société, d’une société rurale qui comptait sur l’agriculture, la pèche et les métiers traditionnels à une société technologique comptant, de plus en plus sur l’industrie qui a changé son mode et son niveau de vie, est la conséquence de longues décennies de dur labeur et de grands sacrifices.
La première révolution industrielle s'est manifestée en 1780 en Europe, plus exactement en Grande Bretagne après l’introduction, par James Watt, d'un condensateur sur la machine à vapeur développée par Thomas Savery et Thomas Newcomen, ce qui l'a rendu plus économique quant à la consommation de la quantité de charbon de trois fois moins qu'auparavant, puis son utilisation étendue et accrue, dans l’industrie du textile pour la filature de la laine et la transformation du coton et dans les chemins de fer pour le transport du charbon, source d’énergie principale de l’époque.
Cette révolution qui s’est poursuivie jusqu’en 1810, a franchi, après de longues années, les frontières pour arriver en Belgique, en France, à la Suisse, en Allemagne, aux Etats Unis d’Amérique, au Japon, en Russie…
La deuxième révolution industrielle a débuté en 1890 en Allemagne et sur la côte Est des Etats Unis et a pris fin en 1910. Elle s’est intéressée aux industries mécanique, chimique et pétrolière et a compté sur l’énergie électrique qui a mis fin à l’ère du charbon et, c’est au cours de cette révolution que s’est développée l’économie européenne et américaine et a surgi l’industrie de l’automobile et celle de l’aviation qui ont raccourci les distances.
Et, La troisième révolution industrielle qui a commencé dans les années 1970, s’intéresse à tous les domaines. Elle compte sur l’informatique, les télécommunications, le transport express et l’atome (le nucléaire) qui menace actuellement l’humanité toute entière du fait des arsenaux composés d’armes super redoutables stockées par les grandes puissances qui tentent de s’accaparer des richesses des peuples du tiers monde par tous les moyens.
N’oublions pas de signaler que la première révolution industrielle ainsi que la deuxième, ont conduit à l’immigration de vagues de travailleurs du milieu rural vers des cités urbaines construites à proximité des fabriques, pour leur hébergement, seuls ou en familles. Et, dans ces fabriques, ces derniers, accompagnés parfois de leurs enfants, ont exercé dans des conditions de travail dangereuses, dures et insalubres qui les ont obligé à payer cher de leur vie et, c’était les accidents du travail, les maladies professionnelles et la mort qui fauchait sans merci, chaque jour, des vies et, des vies innocentes.
On rapporte à ce sujet ce qui suit :
- Durée de travail : 14 heures / jour.
- Lieux de travail : sales, mal aérés, bruyants, sombres et encombrés.- Superviseurs sévères maltraitant particulièrement les enfants.
- Salaires insuffisants : les enfants et les femmes étaient obligés de travailler pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles. Ils sont surtout employés parce qu’ils sont dociles et économiques : salaire des femmes = ½ des enfants = ¼ des hommes.
Notons que ces enfants et femmes représentaient 50% de la main-d’œuvre dans l’industrie du textile et 20 à 40 % dans les autres industries et, que les enfants commençaient à travailler dès l’âge de 10 ans, voire même dès l’âge 8 ans.
Les classes ouvrières de ces époques révolues ont certes fait de grands sacrifices pour faire avancer la roue du développement technologique dont profite actuellement l’humanité et mener, en parallèle, sans merci et sans relâche, un combat de longue haleine : protestations, grèves et négociations pour pouvoir s’arracher, à chaque fois un droit, celui d’être à l’abri des dangers du métier qui les guettaient sans relâche. Autrement dit s’arracher le droit à la protection de leurs vies et à un travail décent et sécuritaire.
Un travail dans des conditions plus favorables à leur épanouissement et c’est ainsi qu’est née la science connue actuellement sous le nom d’Hygiène-sécurité-environnement ou « H.S.E » par abréviation. C’est bel et bien le fuit qui était tant attendu.
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2Dans quel pays s'est manifestée la première révolution industrielle ?Questionário
Pays où s'est manifesté pour la première fois la révolution industrielle
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3Qu'est-ce que la sécurité industrielle?Vídeo Aula
2 - QU’ES T -CE QUE LA SÉCURITÉ INDUSTRIELLE ?
« La sécurité industrielle est une science qui a pour objet l’étude des dangers résultant des activités humaines et des moyens de combattre ces dangers ».
Selon Wikipédia « …la sécurité industrielle, au sens large, consiste de façon générale à garantir la sécurité des biens, des personnes (des travailleurs) et également la pérennité de l'entreprise ».
Elle consiste à protéger les travailleurs ainsi que l’entreprise contre les risques professionnels qui débouchent souvent soit sur : des accidents du travail, des maladies professionnelles ou des catastrophes technologiques.
Ces risques qui surviennent toujours d'une façon aléatoire ou soudaine sont dommageables pour la santé physique ou psychique des travailleurs et également pour les biens de l’entreprise.
Ils surviennent donc de façon inattendue et brutale et entraînent toujours des dommages humains et/ou des pertes matérielles.
Ils peuvent être provoqués par les équipements de production, par les matières premières, par les sources d’énergie, par les procédés de fabrication, par l’état des lieux de travail…
Ce sont d’une façon brève :
- les risques chimiques (risques dus aux produits chimiques : substances et préparations),
- les risques électriques (risques dus au courant électrique alternatif ou continu),
- les risques mécaniques (risques dus aux machines et installations mécaniques),
- les risques d’irradiation (risques dus aux rayonnements ionisants et
rayonnements non ionisants),
- les risques d’incendie et d’explosion (risques majeurs et désastreux),
- les risques physiques (risques dus au soudage, risques dus à la
LES RISQUES CHIMIQUES
1- INTRODUCTION
L’utilisation, la préparation, la manipulation, le stockage, le chargement, le déchargement et le transport des produits chimiques, qu’ils soient sous forme solide (poussières, poudres, cristaux, granulés), liquide (liquides de viscosité variée) ou gazeuse (vapeurs, fumées, brouillard) sont des travaux qui peuvent exposer le personnel à une variété de dangers.
2-CLASSIFICATION DES PRODUITS CHIMIQUES SELON LE DANGER PROVOQUÉ.
Selon les dangers qu’ils présentent les produits chimiques peuvent être classés en plusieurs groupes, à savoir :
- Les produits chimiques explosifs qui provoquent des explosions et même des catastrophes technologiques graves comme : le trinitrotoluène, le trinitrobenzène, le trinitrocrésol, l’azide de plomb, les picrates, le perchlorate d’ammonium, le styphnate de plomb…
- Les produits chimiques comburants qui favorisent et activent la combustion en cas d’incendie comme : l’oxygène liquide ou gazeux, les nitrites de potassium et de sodium, l’anhydride chromique, le bromate de potassium, l’hypochlorite de calcium, l’oxychlorure de chrome...
- Les produits chimiques inflammables qui provoquent des incendies et des explosions comme : l’essence, le diluant, l’acétylène, le méthane, le butane, le benzène, le toluène…
- Les produits chimiques toxiques ou nocifs qui provoquent des intoxications aiguës ou chroniques comme : le benzène, le plomb, le mercure, l’acéphate, les alcools en général…
- Les produits chimiques corrosifs ou caustiques qui provoquent des destructions graves des tissus, c’est à dire des brûlures et des ulcérations profondes comme : les acides en général et les alcalis. Les alcalis : la soude caustique et la chaux vive.
- Les produits chimiques irritants qui provoquent des réactions inflammatoires, c’est à dire des irritations et allergies comme l’acétol, l’anhydride phtalique, le bichromate de sodium, le butylglycol, l’ethylglycol, le propylbenzène…
- Les produits chimiques cancérigènes qui provoquent le cancer et les tumeurs malignes ou en augmentent la fréquence comme la benzidine, le benzène, l’anhydride arsénieux, la béta-naphtylamine…
- Les produits chimiques toxiques pour la reproduction qui altèrent la fertilité de l’homme ou de la femme ou conduit à la stérilité : comme le plomb, certains éthers glycols, certains phtalates…
- Les produits chimiques mutagènes qui provoquent des changements dans la structure des gènes et entrainent des effets néfastes sur la descendance (les enfants) comme le benzopyrène, le bromure d’éthidium, le chlorométhane, l’acétaldéhyde, le trichloroéthylène….
- Les produits chimiques tératogènes qui provoquent un développement anormal de l’embryon et par là même des malformations congénitales comme le mercure, les pesticides, les phtalates, le plomb, les parabènes, les polychlorobiphényles ou PCB…
3- LES CONSEQUENCES DES RISQUES CHIMIQUES.
Les conséquences des risques chimiques peuvent être classées comme suit :
- Les lésions cutanées (les irritations, les allergies, les eczémas, les brûlures, les ulcérations).
- Les maladies professionnelles (les intoxications, les cancers, les malformations).
- Les catastrophes technologiques (les incendies et les explosions).
4- LA PRÉVENTION DES RISQUES CHIMIQUES.
Les risques chimiques peuvent être éliminés ou réduits par :
- La substitution de produits chimiques dangereux par des produits chimiques non dangereux ou, en cas d’impossibilité, par des produits chimiques peu dangereux.
- L’isolation des travaux entraînant le dégagement de produits dangereux dans l’atmosphère et leur exécution dans des installations ou dans des locaux spécialement réservés à cet effet comme les cabines
d’application de peintures.
- L’automatisation des travaux obligeant les opérateurs à entrer en contact avec des produits dangereux. C’est à dire confier l’exécution de ces derniers à des robots.
- La ventilation des locaux de travail dans lesquels peuvent se créer des ambiances dangereuses. La ventilation évite l’accumulation des produits dangereux par l’évacuation de l’air pollué et l’introduction de l’air pur.
IL existe trois sortes de ventilation : la ventilation naturelle obtenue par l’ouverture des trappes et grilles d’aération et des fenêtres, la ventilation artificielle générale obtenue par des ventilateurs aspirants et la ventilation locale obtenue par des hottes aspirantes fixes ou mobiles.
- L’usage de rideaux d’eau qui fixent les aérosols lors de la pulvérisation des produits dangereux (peintures, vernis).
- L’humidification des produits pulvérulents afin d’éviter qu’ils ne se soulèvent et se dispersent dans l’atmosphère.
- Le port d’équipement de protection individuelle (masques respiratoires, gants, écrans faciaux).
- L’usage de pommades dermatologiques pour la protection des parties nues (visage, cou) de la peau (du corps) qu’on ne peut protéger par d’autres moyens.
- L’étiquetage des fûts et emballages contenant ou ayant contenu des produits dangereux.
- L’usage de signaux de sécurité au niveau des endroits dangereux comme les signaux d’avertissement, d’interdiction et d’obligation.
- La surveillance permanente des ambiances de travail. C’est à dire, la surveillance des valeurs limites tolérables.
LES RISQUES ÉLECTRIQUES
1- INTRODUCTION.
L’électricité est une source d’énergie précieuse, cependant elle n’est pas exempte de dangers et peut exposer particulièrement les bricoleurs et les amateurs qui ignorent les règles de prudence à des accidents mortels.
Dans l’industrie comme sur les chantiers, un personnel nombreux est exposé à ces dangers, soit d’une façon permanente comme les électriciens, soit d’une façon temporaire comme le personnel de maintenance, les opérateurs des machines, les conducteurs d’engins…
2- CLASSEMENT DES TENSIONS.
On distingue quatre classes pour le courant alternatif :
- La très basse tension (TBT) : inférieure à 50 volts.
- La basse tension (BT) : comprise entre 50 et 450 volts.
- La moyenne tension (MT) : comprise entre 450 et 1100 volts. -
- La haute tension (HT) : supérieure à 1100 volts.
3- LES ACCIDENTS D’ORIGINE ELECTRIQUE.
On croit souvent que la très basse et la basse tension ne sont pas aussi dangereuse que la haute et la très haute tension, alors qu’il y’ a danger à entrer en contact avec des pièces portées à une tension égale ou supérieure à 50 volts en milieu sec, 25 volts en milieu humide et 12 volts dans un milieu saturé et humide.
Les accidents d’origine électrique se classent en deux groupes : les accidents directs et les accidents indirects.
a- Les accidents directs.
Ces derniers sont provoqués par le passage du courant électrique à travers le corps humain et sont : l’électrocution et les brulures.
- L’électrocution : c’est la mort par suffocation par suite de la paralysie des nerfs phréniques qui contrôlent la respiration.
- Les brûlures : sont des effets thermiques provoquées particulièrement par le courant continu qui engendre une intense chaleur. L’arc électrique entre deux conducteurs est susceptible, lui aussi, de causer de graves brûlures.
b- Les accidents indirects.
Ces accidents ne sont pas provoqués par le passage du courant à travers le corps, mais ils sont provoqués d’une façon indirecte telle que par exemple, une chute de hauteur d’un électricien tentant d’intervenir sur une installation sous tension après avoir été électrisé, c’est à dire après avoir reçu une décharge électrique, ou encore un incendie provoqué par un arc ou une étincelle électrique.
4- LES CAUSES DES ACCIDENTS ÉLECTRIQUES.
Les causes des accidents d’origine électrique sont, entre autres :
- Les défectuosités des appareils électriques.
- Les détériorations des matériels et canalisations électriques.
- Les mauvais usages des outils et machines électroportatives.
- Les mauvaises connexions et les isolateurs usés.
- Les équipements et appareils non reliés à la terre.
- L’ignorance des règles de sécurité notamment par les amateurs.
5- LA PRÉVENTION DES RISQUES ELECTRIQUES.
Les moyens de prévention pouvant être utilisés pour éviter les accidents électriques sont, entre autres :
- La mise à la terre qui consiste à procurer au courant, en cas de défaut (défaillance de l’isolement par exemple), un chemin de faible résistance permettant de maintenir le potentiel électrique au niveau du récepteur (machine ou appareil) suffisamment bas pour ne présenter aucun danger pour l’homme.
- Les dispositifs de protection automatiques, c’est à dire les disjoncteurs différentiels qui préviennent les mauvais isolements et protègent l’homme en décelant et en coupant le courant de défaut dès son apparition.
- L’éloignement qui consiste à mettre les conducteurs et lignes électriques hors de portée en les installant à une altitude suffisante.
- L’interposition d’obstacles isolants comme : les barrières, les planches, les enveloppes… entre l’homme et les parties sous tension.
- L’isolation des conducteurs électriques en les recouvrant de moyens isolants appropriés comme les gaines de caoutchouc, les tubes en matières thermoplastiques...
- L’utilisation de la très basse tension de sécurité (TBTS) pour l’alimentation des outils électroportatifs lors du travail dans des endroits humides ou restreints comme les réservoirs, les cuves métalliques, les silos…
- L’usage d’outils électriques isolés et de moyens de protection individuelle isolants.
6- CONSIGNES DE SÉCURITE.
- Les interventions sur les installations et les appareils électriques ne doivent être effectuées que par un personnel spécialisé.
- La capacité des appareils et conducteurs électriques ne doit être en aucun cas dépassée afin d’éviter les surcharges (surtension ou surintensité).
- S’abstenir de bricoler les fusibles à l’aide de fils de cuivre ou autres. Les fusibles sont des appareils de sûreté et leur fusion signale l’existence d’un court-circuit ou d’une surcharge électrique.
- Les conducteurs électriques brisés ou endommagés doivent être immédiatement remplacés ou moins encore réparés en cas d’utilisation provisoire.
- Dans les endroits humides, porter toujours des gants et des bottines de caoutchouc appropriés, pour bien s’isoler chaque fois qu’on travaille avec du matériel non mis à la terre.
LES RISQUES MÉCANIQUES
1- GÉNERALITÉS.
Dans l’industrie et particulièrement l’industrie du métal et l’industrie du bois où l’on emploi un nombre considérable de machines et d’installations mécaniques, les travailleurs sont souvent exposés aux accidents du fait que les parties travaillantes et les organes de transmission de mouvements de ces dernières peuvent présenter de multiples risques.
Ces parties travaillantes et organes de transmission de mouvements sont : les volants, les poulies, les bielles, les engrenages, les arbres, les vis sans fin, les courroies, les chaînes…
Les principaux mouvements des organes des machines sont : le mouvement rotatif (tournant), le mouvement alternatif (va et vient, montée et descente), le mouvement transversal (mouvement dans une ligne droite : cas du tapis roulant), le mouvement oscillatoire (cas d’une bielle).
2- LES RISQUES MÉCANIQUES.
Les risques mécaniques sont, entre autres :
- Les happements des manches de vêtements, de vêtements flottants et de cravates par les saillies des agrafes d’assemblage de grandes courroies sur poulies, par les arêtes des déchirures des tapis roulants, par les mors des mandrins de tours.
- Les enroulements de vêtements flottants et de cheveux autour des axes, des arbres cannelés, des vis sans fin, des broches de perceuses.
- Le broyage par entraînement des mains et des bras aux points rentrants des engrenages, des laminoirs.
- Les fouettements (coups de fouet) surtout au niveau de la partie supérieure du corps par suite de ruptures de courroies, de rubans de scies.
achements de la chair des mains par suite de contacts imprudents avec des éléments en mouvement ayant des surfaces granulées comme les meules, les tronçonneuses.
- Les coupures des doigts et des mains par suite de contacts imprudents avec des éléments en mouvement dentés ou ayant des arêtes tranchantes comme les scies circulaires, les scies à ruban.
- Les écrasements et les amputations des mains ou des doigts par suite de leur introduction accidentelle dans la zone dangereuse des presses à métaux, des massicots.
- Les heurts et les écrasements contre murs ou obstacles fixes par des éléments en mouvement alternatif comme les coulisseaux des étau- limeurs.
- La projection d’objets vers la partie supérieure du corps comme les copeaux, les grains d’abrasifs, les particules métalliques.
3- LES FACTEURS AGGRAVANTS.
Les principaux facteurs qui aggravent les risques mécaniques sont, entre autres :
- La vitesse.
Elle est l’une des principales causes des accidents engendrés par les machines et les installations mécaniques et notamment les machines à bois qui utilisent des vitesses très élevées qui font que les éléments en mouvement apparaissent souvent comme ralentis ou arrêtés. Cette vision optique souvent trompeuse peut induire en erreur et être à l’origine d’un accident grave.
- L’énergie cinétique.
Après coupure de d’alimentation électrique en cas d’accident, l’arrêt des éléments en mouvement n’est pas effectif, c’est-à-dire n’est pas un arrêt net ou sur le coup et, une force humaine dans ce cas ne peut pas les arrêter immédiatement d’où aggravation du risque d’accident.
Ce mouvement résiduel dangereux ne dépend pas seulement de la
vitesse, mais aussi du nombre d’engrenages, de poulies...
- La forme.
Les éléments de transmission de mouvements comportant des arêtes, des saillies, des rainures et/ou des ouvertures sont extrêmement dangereux.
- La nature de la matière et l’état de surface.
Les éléments de transmission de mouvements en matières dures sont plus dangereux que ceux en matières flexibles. De même, les surfaces rudes ou granulées sont plus dangereuses que les surfaces lisses.
Les éléments de transmission de mouvements en matières dures sont plus dangereux que ceux en matières flexibles. De même, les surfaces rudes ou granulées sont plus dangereuses que les surfaces lisses.
4- L’OUTILLAGE LÉGER.
Les outils à main, dont l’utilisation est fréquente voire impérative dans toute industrie, peuvent présenter les risques suivants :
- Les blessures et les coupures par les outils tranchants comme les lames de scies, les couteaux, les canifs.
- Les piqûres par les outils pointus comme les pointeaux, les forets, les limes.
- Les blessures par suite de démanchements d’outils à frapper comme
les marteaux, les maillets.
- Les blessures par suite d’éclats projetés par les outils à percussion
comme les burins, les bédanes.
- Les chutes et heurts par suite de ruptures ou d’échappements d’outils de serrage comme les clés à griffes ou à molettes.
4- LA PRÉVENTION DES RISQUES MÉCANIQUES.
D’une manière brève, le meilleur moyen d’éviter les risques mécaniques c’est d’équiper les machines et installations mécaniques de dispositifs empêchant l’opérateur d’atteindre la zone dangereuse et lui évitant de recevoir les corps étrangers projetés.
Il s’agit là de grillages, de capots, de carters, d’écrans et de bien d’autres moyens automatiques comme le dispositif à cellule photo- électrique (optique) qui arrête la machine si une main est introduite par inadvertance dans la zone dangereuse ou le dispositif à bracelets qui retient ou retire les mains à l’extérieur de la zone dangereuse pendant les opérations ou encore le dispositif obligeant l’opérateur à utiliser en même temps les deux mains sur les commandes de la machine…
6- CONSIGNES DE SECURITE.
- Les éléments en mouvement et les parties travaillantes des machines doivent être suffisamment enfermés ou entourés de manière à écarter tout danger pour l’opérateur.
- Porter toujours des vêtements ajustés, jamais de vêtements flottants ou déboutonnés qui sont susceptibles d’être happés.
- Ne jamais freiner les organes en mouvement (mandrins, broches) avec les mains, c’est une pratique dangereuse
- L’entretien, le graissage, le nettoyage des organes de transmission de mouvements sont des opérations interdites pendant le fonctionnement des machines. Elles ne doivent s’effectuer qu’à l’arrêt totale de celles-ci et après cadenassage de l’électricité.
-Avant d’entreprendre le travail sur les machines susceptibles de projeter des objets, veiller mettre en place les écrans protecteurs.
LES RISQUES D ’IRRADIAT ION
1- GENERALITES.
L’utilisation des rayonnements ionisants à des fins techniques (gammagraphie ou radiographie industrielle) est d’une importance dont la technologie moderne ne peut se passer. Cependant la présence de ces derniers peut créer pour l’homme une grande menace à cause des dangers qu’ils présentent par leur néfaste action sur l’organisme.
2- QU’EST-CE QU’UN RAYONNEMENT IONISANT ?
« Un rayonnement ionisant est un rayonnement énergétique qui, lorsqu’il traverse les cellules humaines, les influence électriquement, c’est à dire les ionise ».
Suivant le conseil des sciences du Canada, l’ionisation se produit quand le rayonnement arrache des électrons aux molécules du matériau (des cellules) qu’il traverse, créant ainsi des perturbations électriques suffisamment fortes pour briser une ou plusieurs des liaisons chimiques unissant les atomes en molécules.
L’irradiation peut donc fortement altérer les tissus vivants, et tout d’abord les noyaux des cellules constituantes. Il en résulte alors la mutation ou la mort des cellules et, des lésions vont apparaître ultérieurement.
3- LES SORTES DE RAYONNEMENTS IONISANTS.
Il y’a deux sortes de rayonnements ionisants :
- Les rayonnements corpusculaires (alpha et bêta) qui sont peu pénétrants et très ionisants.
- les rayonnements ou ondes électromagnétiques (gamma et x ou Roentgen) qui sont très pénétrants et peu ionisants. Ils sont de même nature que les rayons lumineux
4- LES CONSÉQUENCES DES RAYONNEMENTS IONISANTS.
Les rayonnements ionisants peuvent provoquer deux sortes de dommages : les dommages somatiques et les dommages génétiques.
a- Les dommages somatiques.
Ce sont des dommages qui se manifestent chez la personne irradiée et peuvent conduire à de sérieuses maladies : à la leucémie (irradiation des organes sanguins), à la cataracte (irradiation du cristallin), au cancer des os (irradiation des tissus osseux), aux radiodermites (irradiation de la peau), à la baisse de fertilité voire même à la stérilité (irradiation des gonades).
b- Les dommages génétiques.
Ce sont des dommages qui se manifestent chez la descendance de la personne irradiée par des maladies ou malformations congénitales par suite de l’atteinte des gonades (gonades de la personne irradiée : testicules chez l’homme et ovaire chez la femme).
5- LES RAYONNEMENTS NON IONISANTS.
Les rayonnements non ionisants sont : les rayonnements ultraviolets et les rayonnements infrarouges.
a- Les rayonnements ultraviolets.
Les rayonnements ultraviolets sont émis par le soudage autogène, par suite de découpage des métaux au moyen de l’arc électrique et par le chalumeau.
Les expositions prolongées, sans précaution à ces derniers, peuvent entraîner des effets pour les yeux et pour la peau.
- Les effets sur les yeux sont les démangeaisons, les brûlures des cornées et des conjonctives, les effets désagréables de douleur, de picotement et de photophobie (on ne supporte plus la lumière) qui se ressentent généralement plusieurs heures après l’exposition. Des répétitions fréquentes de ces accidents peuvent provoquer un état chronique d’irritation de l’œil.
- Les effets sur la peau sont les érythèmes (rougeurs de la peau) qui se manifestent à court terme et d’autres effets pouvant apparaître 10 à 20 ans après les expositions sur les zones les plus exposées (face, cou).
b- Les rayonnements infrarouges. Ces rayonnements sont émis par les foyers incandescents (four, chalumeau oxyacéthylénique, arc électrique). Bref tout corps chauffé au rouge. Ils peuvent entraîner la fatigue oculaire (fatigue des yeux), les brûlures cutanées (brûlures de la peau), les lésions du cristallin souvent lentes, mais définitives.
6- LA PRÉVENTION DES RISQUES D’IRRADIATION.
a- Pour les rayonnements ionisants
- Former les opérateurs chargés de l’utilisation des rayonnements ionisants du point de vue sécurité (leur propre sécurité ainsi que celle d’autrui). C’est la première des conditions.
- Signaler par des panneaux d’avertissement la zone où le risque peut exister.
- Interdire l’admission des curieux et des personnes étrangères à cette dernière.
- Obliger le port de dosimètre individuel, destiné à la mesure des doses au niveau du corps
- Limiter autant que possible le temps d’exposition au rayonnement
- Augmenter la distance entre l’opérateur et la source d’irradiation.
- Placer des écrans en plomb entre l’opérateur et la source d’irradiation.
- Porter les équipements de protection individuelle (gants, bottes, combinaisons étanches, appareils respiratoires isolants).
- Eviter de pipeter à la bouche.
- Eviter de manger, de boire ou de fumer sur les lieux de travail.
- Respecter une hygiène de travail très stricte.
NOTA : Les quatre dernières consignes concernent l’utilisation et la manipulation de produits radioactifs liquides dans les laboratoires.
b- Pour les rayonnements non ionisants.
- Pour le personnel exposé d’une façon directe, porter des lunettes de protection à verres filtrants ou des masques ainsi que des tabliers en cuir renforcés de plomb.
- Pour le personnel du voisinage, entourer la source d’émission de
rayonnements de rideaux anti-actiniques ou d’écrans opaques.
LES RISQUES D’INCENDIE ET D’E XPLOSION
1- INTRODUCTION.
Le risque d’incendie est sans aucun doute le risque majeur le plus qu’on craint dans toutes les industries. C’est un fléau redoutable qui entraîne souvent de lourdes pertes matérielles et humaines. Pire que cela, et en fonction de son ampleur, il peut paralyser une partie importante de l’entreprise voire paralyser l’entreprise toute entière et la conduire à la fermeture définitive, c'est la raison pour laquelle on lui accorde une grande importance. On forme des professionnels en la matière pour le prévenir et le cas échéant le circonscrire le plus rapidement possible afin d’en limiter les dégâts et les coûts sur la marchandise endommagée, sur l’outil de travail détérioré, de l’arrêt de production causé…et autres conséquences plus dramatiques en cas de pertes en vies humaines.
3- QU’EST-CE QU’UN INCENDIE ?
« Un incendie est un ensemble de phénomènes (de chaleur, de lumière, de flammes et de fumées) produits par une combustion incontrôlée et qui est source de dégâts ».
2- QU’EST-CE QU’UNE COMBUSTION ?
Une combustion est une réaction exothermique, c’est-à-dire productrice de chaleur, qui se produit entre deux corps : l’un combustible (tout ce qui peut brûler), l’autre comburant (oxygène présent dans l’air), en présence d’une source de chaleur (tout ce qui peut allumer un feu).
Pour le premier élément qui est le combustible, il s’agit de la matière combustible qu’elle soit sous forme solide comme le bois, le papier, la paille…ou sous forme liquide comme le mazout, l’essence, l’alcool à bruler…ou sous forme de gaz comme le butane, le propane, l’acétylène…
Pour le deuxième élément qui est le comburant, il s’agit là tout simplement de l’oxygène qui représente 21% de l’air ambiant qui nous entoure et qui forme le 1/5 de l’atmosphère terrestre.
Pour le troisième élément qui est la source d’activation ou source d’énergie, il s’agit des allumettes, des briquets, des surfaces chaudes, des étincelles mécaniques ou électriques…
4- LES CLASSES DE FEU.
Les services de sécurité classent les feux en cinq catégories :
- La classe A ou feux dits secs : ce sont les feux de solides qui intéressent les matériaux surtout à base de cellulose (le papier, le carton, le bois, la sciure, la paille, les broussailles).
- La classe B ou feux dits gras : ce sont les feux de liquides, de corps gras (les graisses et les huiles) et d’hydrocarbures et leurs dérivés (le pétrole, l’essence, le goudron…).
- La classe C ou feux de gaz : ce sont les feux de gaz (le gaz butane, le gaz propane, le gaz méthane, le gaz acétylène…).
- La classe D ou feux spéciaux et chimiques dits « hors classification » : ce sont les feux de métaux (l’aluminium, le magnésium, le sodium, l’uranium) et de certaines matières plastiques. NB : Les métaux brûlent à l’état de poudre extrêmement fine.
- La classe F ou feux d’auxiliaires de cuisson : Ce sont les feux d'huiles et de graisses végétales ou animales qui se rencontrent principalement dans les grands restaurants et hôtels.
5- LES CAUSES DES INCENDIES ET EXPLOSIONS.
Les causes des incendies et explosions sont, entre autres :
- Les causes thermiques.
Ce sont les flammes nues (les allumettes, le chalumeau, la soudure), les corps incandescents, les surfaces chaudes…Ce sont les causes les plus connues de toutes.
- Les causes électriques.
Pour l’électricité dynamique : Ce sont les arcs et les étincelles électriques et aussi les échauffements des conducteurs. Pour l’électricité statique : ce sont les frottements d’organes mécaniques, les frictions de deux corps (courroie sur poulie), les écoulements d’hydrocarbures contre les parois métalliques de
réservoirs ou canalisations, le frottement dans l’air de certaines poussières (poussières de produits inflammables finement divisées).
- Les causes chimiques.
Certains produits chimiques (les produits chimiques explosifs) peuvent facilement s’enflammer ou exploser par suite de chocs forts, de frottements répétés ou de mauvaises conditions de stockage. D’autres (les produits chimiques comburants stockés avec des matières grasses) peuvent faire office de source d’inflammation, ce phénomène est connu sous le nom de « l’auto oxydation qui engendre la libération d’une forte chaleur capable de déclencher un feu».
- les causes mécaniques.
C’est généralement la chaleur produite par suite de frottements des éléments en mouvement des machines et installations mécaniques qui déploient une importante énergie mécanique. S’ajoutent à celle-ci les étincelles mécaniques.
Signalons que ces causes sont redoutables particulièrement dans l’industrie du bois et de la cellulose. Ce sont les causes les moins connues et les plus sous-estimées.
- Les causes physiques.
C’est la transformation d’une énergie quelconque en énergie calorifique. Ainsi, la concentration des rayons d’un fort soleil, donnée par le jeu d’une lentille ou d’un tesson de bouteille cassée, peut provoquer un incendie pendant les périodes de chaleur intense de l’été.
- Les causes humaines.
Ce sont les usages hasardeux des allumettes, l’imprudence des fumeurs, la négligence d’utilisation de permis de feu, les manipulations imprudentes de produits explosifs ou inflammables.
6- LES CONSÉQUENCES DES INCENDIES ET EXPLOSIONS.
Les conséquences des incendies et explosions sont les brûlures et les asphyxies et intoxications.
- Les brûlures peuvent être du troisième degré et entraîner la mort ou laisser des séquelles après guérison.
- Les asphyxies peuvent être provoquées par le manque d’oxygène consommé par la combustion et
- L’intoxication provoquée par la fumée qui est le principal meurtrier dans les incendies. Elle peut conduire à la mort dès que l’air respiré contient 0,5% du monoxyde de carbone, l’un des composants toxiques de celle-ci.
7- LA PRÉVENTION DES INCENDIES ET EXPLOSIONS.
Les mesures préventives qui peuvent être prises pour éviter les incendies et les explosions sont :
- La construction : les ateliers et locaux exposés au danger d’incendie doivent être construits en béton ou en d’autres matériaux présentant une résistance suffisante au feu.
- La surveillance automatique : il est toujours préférable de confier la surveillance des ateliers et locaux exposés au danger d’incendie à des détecteurs d’incendie », du fait que la défaillance humaine est toujours possible. Ces systèmes automatiques signalent les incendies dès leur éclosion.
- Les installations d’extinction automatique ou Sprinklers, qui, dès qu’une certaine température est atteinte, le feu provoque, par l’intermédiaire de la chaleur dégagée, leur déclenchement automatique et le produit extincteur est pulvérisé sur le foyer.
- Le permis de feu : certains travaux dangereux comme le découpage de fûts contenant ou ayant contenu des produits inflammables, l’utilisation de flammes nues dans des ateliers de menuiserie, le soudage dans des atmosphères explosives…ne doivent être entrepris qu’après la délivrance d’un permis de feu par le service sécurité.
- La signalisation de sécurité : les signaux de sécurité (défense de fumer, défense d’utiliser des flammes nues, attention danger d’incendie, attention danger d’explosion) doivent être placés à proximité des endroits ou sur les portes des ateliers ou locaux où il y’a risque d’incendie ou d’explosion.
LA LUTTE CONTRE LES INCENDIES
1- GENERALITES.
La lutte contre les incendies dépend de deux facteurs très importants : de la rapidité d’intervention et du matériel disponible ainsi que sa répartition à travers les endroits sensibles au feu.
On affirme souvent qu’il suffit d’un verre d’eau pour éteindre un feu qui a débuté depuis 10 secondes et, qu’il faut un seau d’eau de 12 litres pour éteindre un feu qui a débuté depuis une minute et, il faut une tonne d’eau et plus pour éteindre un feu qui a débuté depuis 5 minutes.
2- LE MATÉRIEL DE LUTTE CONTRE LES INCENDIES.
On distingue : les extincteurs, les robinets d’incendie armés, les poteaux et les bouches d’incendie.
a- Les extincteurs.
-Suivant le poids, on distingue les extincteurs portatifs dont la contenance est inférieure à 18 kg (généralement des extincteurs de 6 ou 9 kg) et les extincteurs transportables sur roues dont la contenance est supérieure à 18 kg (généralement des extincteurs de 50, 100 ou 150 kg).
-Suivant le produit contenu ou utilisé, on distingue les extincteurs à eau pulvérisée, les extincteurs à poudre, les extincteurs à mousse, les extincteurs à gaz carbonique ou Co2.
b- Les robinets d’incendie armés.
Les robinets d’incendie armés (RIA) comprennent un robinet de 20 ou 40 mm de diamètre, un tuyau en caoutchouc de 20 mètres ou 30 mètres de longueur branché en permanence sur le robinet et muni à l’extérieur d’une lance à orifice de 7 à 12 mm de diamètre, une hache, une clé tricoise, un seau, un tambour tournant pour enrouler et dérouler les tuyaux. Ils sont conseillés dans les bâtiments du fait qu’ils sont faciles à manier et ne sont pas dommageables.
d - Les poteaux d’incendie.
Les poteaux d’incendie sont constitués par une colonne en fonte d’environ un mètre de hauteur et comprenant généralement un orifice de 100 mm de diamètre et deux orifices de 70 mm de diamètre.
Leur avantage c’est qu’ils sont plus visibles et plus faciles à utiliser, cependant ils ne peuvent pas être utilisés à l’intérieur des bâtiments du fait qu’ils sont très dommageables à cause de la pression en eau très élevée.
e - Les bouches d’incendie.
Les bouches d’incendie sont disposées au ras du sol sous couvercle métallique. D’un orifice de 100 mm, elles donnent un débit de 60 m3 d’eau par heure.
Distantes les unes des autres de 200 mètres et éloignées d’au moins 15 mètres des constructions (bâtiments et ateliers) à protéger, elles sont généralement réservées aux pompiers pour s’en alimenter en eau lors des interventions en cas d’incendie.
Nota : Les gros tuyaux (tuyaux de 70 mm) doivent être utilisés à l’extérieur alors que ceux de faible diamètre (tuyaux des robinets d’incendie armés) peuvent être utilisés à l’intérieur parce qu’ils sont plus maniables et peu dommageables.
b- Dotation et emplacement des extincteurs.
- On doit disposer réellement de deux extincteurs de 9 kg ou trois extincteurs de 6 kg pour une surface de 500 m2.
- Les étages quelle que soit leur surface, doivent être dotés au minimum de deux extincteurs.
- Dans les bâtiments administratifs, il faut un extincteur pour feux de classe A par porte d’entrée générale avec un minimum de deux extincteurs par étage. De plus, il est utile de placer un extincteur à l’entrée de chaque local sensible au feu comme les salles d’archives, les bibliothèques, les magasins...
- Dans les garages et les parcs auto et outre les extincteurs de bord dont doit être équipé chaque véhicule, il faut un extincteur à mousse de 10 litres pour 5 véhicules, ainsi qu’un minimum de deux extincteurs (de préférence à poudre) à placer près des portes principales.
Pour les garages parquant jusqu’à 30 véhicules, il faut un chariot mobile à mousse de 100 litres à placer près de la porte, plus une caisse de ½ mètre m3 de sable, une couverture ignifugée, une pelle, une hache.
- Dans les dépôts d’essence, il faut deux extincteurs, l’un à poudre de 9 kg, l’autre à gaz carbonique de 9 kg, un chariot à mousse de 100 litres, plus une caisse de sable de ½ m3, deux couvertures ignifugées, une pelle, une hache.
- Dans les menuiseries, il faut un extincteur à eau de 9 litres devant chaque porte, plus un extincteur à gaz carbonique ou à poudre de 6 kg.
- Dans les cellules électriques ou postes de transformation, il faut deux extincteurs à poudre de 9 kg et un extincteur à gaz carbonique de 6 kg.
8- CONSIGNES DE SECURITE.
- Prendre des mesures renforcées dans les locaux où les gaz et vapeurs sont susceptibles de former avec l’air des mélanges explosifs.
- Ne jamais abandonner des corps chauds sur ou à proximité de matières inflammables.
- Graisser périodiquement les éléments susceptibles de chauffer ou de provoquer des étincelles.
- Établir les appareils et conducteurs électriques à une distance suffisante des matières inflammables.
- Porter des vêtements exempts de matières grasses lors des interventions sur des installations contenant de l’oxygène.
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4La sécurité industrielle est une discipline qui se préoccupe des.....?Questionário
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5Un produit chimique corrosif cause:Questionário
Les produits chimiques corrosifs provoquent des destructions graves de la peau (ulcérations et brulures)
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6L'électrocution peut-elle entrainer à la mort?Questionário
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7Les dommages génétiques des rayonnements ionisant se manifestent chez:Questionário
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8Quelles sont les 3 conditions nécessaires pour une combustion?Questionário
Le combustible, le comburant et la source d'énergie
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9Qu'est-ce que l'hygiène industrielle?Vídeo Aula
3 - QU’EST-CE QUE L’HYGIÈNE INDUSTRIELLE ?
Selon la commission d’hygiène du travail de la société Suisse de médecine, d’hygiène et de sécurité du travail : « L’hygiène du travail est une science qui vise à identifier, apprécier et maîtriser les paramètres et les nuisances physiques, chimiques et biologiques de la place (du lieu) de travail qui peuvent être à l’origine d’ atteintes à la santé ou au bien-être de l’homme au travail, en tenant compte des
impacts éventuels sur l’environnement général».
Ces nuisances se rencontrent généralement dans les ambiances de travail ou ambiances industrielles, à savoir: l’ambiance toxique (les gaz, les vapeurs, les fumées), l’ambiance poussiéreuse (les poussières physiques d’une manière particulière), l’ambiance bruyante (le bruit, le son), l’ambiance thermique (la chaleur, le froid, l’humidité) et l’ambiance lumineuse (la lumière, les radiations).
L’ambiance de travail est le milieu ou l’environnement physique et/ou chimique dans lequel se déroule le travail. Elle a une grande influence sur l’état de santé des travailleurs ainsi que sur la quantité et la qualité de la production. Si elle est favorable, elle maintient la santé et favorise la production et, si elle est défavorable, elle altère la santé, diminue le rendement et affecte la qualité.
Le travail dans les ambiances industrielles anormales, n’est pas sans dangers pour les travailleurs, il peut les exposer, particulièrement à long terme, à de graves maladies.
Il existe dans le milieu industriel plusieurs ambiances de travail, à savoir : l’ambiance toxique, l’ambiance poussiéreuse, l’ambiance bruyante, l’ambiance thermique et l’ambiance lumineuse.
L’ AMBIANCE TOXIQUE.
Le travail dans une ambiance toxique, c’est à dire une ambiance polluée par des produits toxiques (donc par des poisons), qu’ils soient sous forme solide (fumées, poussières) ou gazeuse (gaz, vapeurs), peut exposer les travailleurs, après inhalation même en faibles doses, durant plusieurs années, aux intoxications et aux cancers.
Les intoxications sont des troubles graves pouvant conduire à la mort et peuvent se manifester, chez la personne exposée, au niveau des voies respiratoires supérieures ou profondes, au niveau du système nerveux central, du foie ou des reins, du sang et même chez la descendance quand il s’agit de produits embryotoxiques ou fœtotoxiques.
Quant au cancer, il peut se manifester au point de contact, c’est-à- dire au niveau de l’appareil respiratoire ou à distance (comme le cancer du foie, de la vessie…).
La prévention de ces conséquences repose sur :
- La substitution de produits toxiques par des produits non toxiques ou, encore moins, par des produits peu toxiques.
- L’isolation des travaux entraînant le dégagement de toxiques et leur exécution dans des locaux qui leur sont spécialement réservés, sinon en vase-clos (dans un milieu fermé).
- Le changement de procédés de travail polluants par des procédés propres ou, encore moins, par des procédés peu polluants.
- La ventilation des locaux où s’effectuent les travaux entraînant le dégagement de toxiques
- La fixation des toxiques pulvérisés par des rideaux d’eau.
- Le raccordement des moteurs (sur banc d’essai) à combustion à des conduits évacuant les toxiques vers l’extérieur.
- La surveillance permanente de l’atmosphère de travail afin de maintenir plus basses les valeurs limites tolérables.
- L’automatisation des opérations obligeant l’entrée en contact (la manipulation) avec des toxiques.
- La dotation des travailleurs d’équipements de protection individuelle.
L’AMBIANCE POUSSIEREUSE.
Le travail dans les ambiances poussiéreuses, notamment dans les cimenteries, les briqueteries, les tuileries, les plâtrières, les carrelageries, les carrières…peut s’avérer très néfaste pour les travailleurs, car les poussières dégagées dans l’atmosphère restent planer pendant des heures et peuvent facilement être inhalées, s’introduire jusqu’aux alvéoles et agir sur le tissu pulmonaire et provoquer à la longue, entre autres maladies , les pneumoconioses dont on distingue trois sortes :
- Les pneumoconioses sclérogènes qui altèrent ou détruisent l’architecture alvéolaire des poumons avec des lésions irréversibles, comme la silicose (maladie provoquée par la silice libre), l’asbestose (maladie provoquée par l’amiante), la bérylliose (maladie provoquée par le béryllium).
- Les pneumoconioses de surcharge qui perturbent la fonction respiratoire, autrement dit, qui gênent l’épuration des poumons par encombrement des voies respiratoires, comme la sidérose (maladie provoquée par l’oxyde de fer dégagé lors des travaux de fonderie, de soudage, d’oxycoupage), la stannose (maladie provoquée par les poussières ou fumées d’étain), l’aluminose (maladie provoquée par les poussières et oxyde d’aluminium).
- Les pneumoconioses à poussières mixtes qui sont composées généralement par l’association de la silice libre et d’une autre poussière, comme l’anthracosilicos e (maladie provoquée par les poussières de charbon et la silice), la sidérosilicose (maladie provoquée par les poussières ou oxyde de fer et la silice).
Cancer professionnel : Les poussières et oxyde de fer provoquent le cancer des poumons et les sarcomes des os, les poussières de cadmium provoquent le cancer du poumon et de la prostate, les poussières de nickel provoquent le cancer du nez, des poumons et de l’estomac, les poussières de bois provoquent le cancer des fosses nasales et des cavités sinusiennes, les poussières d’amiante provoquent le cancer des bronches et le cancer primitif de la plèvre , les poussières radioactives provoquent le cancer des poumons…
La prévention de ces conséquences (pneumoconioses et cancers) repose sur les mêmes moyens que ceux utilisés pour la prévention des toxiques.
L’AMBIANCE BRUYANTE.
Le travail dans une ambiance où le bruit est très élevé est toujours plein de menaces pour les travailleurs, du fait que celui-ci (le bruit) peut influer gravement sur l’oreille et peut lui entraîner après plusieurs années d’exposition des dangers irréparables.
Il peut gêner la concentration et troubler par conséquent le rendement intellectuel et croître les risques d’erreurs (ce qui peut se traduire par une augmentation des rebuts et une baisse de la quantité), il peut aussi perturber les communications verbales et masquer les signaux sonores de Sécurité (signaux d’alarme et d’avertissement) et causer, par conséquent, et indirectement un accident ou une catastrophe, il peut enfin entraîner un déficit permanent de l’acuité auditive, à long terme, autrement dit la surdité professionnelle.
La prévention de ces conséquences repose sur :
- Le remplacement de procédés de travail bruyants par des procédés non bruyants ou, au minimum, par des procédés peu bruyants.
- L’isolement vibratoire ou montage des machines bruyantes sur des supports amortisseurs.
- La lubrification continuelle des parties travaillantes et le graissage périodique des éléments de transmission de mouvements des machines tout en les enfermant dans des carters, des capots.
- Le capotage total ou partiel des organes bruyants par des matériaux absorbants.
- L’encoffrement des machines bruyantes dans des cabines insonorisantes ou insonorisées.
- L’interposition d’écrans acoustiques entre l’opérateur et la machine bruyante.
- Le port d’équipements de protection individuelle (audio filtres internes ou externes).
L’AMBIANCE LUMINEUSE.
Le travail dans une ambiance fortement ou faiblement éclairée peut avoir des conséquences relativement fâcheuses pour l’organe de vision (l’œil).
Une lumière trop forte peut provoquer des dommages à la rétine par l’éblouissement et une cécité temporaire et du larmoiement et même exposer au risque d’accident par effet stroboscopique. Et, une lumière faible peut provoquer la fatigue des yeux et le nystagmus.
Nota : La fatigue des yeux peut conduire au picotement de ces derniers, à la vision trouble et à l’affaiblissement de l’acuité visuelle.
La prévention de ces conséquences repose sur :
- Le choix d’un éclairage convenable, autrement dit, garantir le niveau d’éclairement demandé par les détails (objets) à percevoir.
- L’élimination de l’éblouissement direct par l’emplacement des sources lumineuses hors du champ de vision et/ou par l’usage de diffuseurs et,
- l’élimination de l’éblouissement indirect par le remplacement de sources et plans de travail polis par des surfaces et plans mats.
L’AMBIANCE THERMIQUE.
Le travail dans une ambiance où la température est élevée fait en sorte que le rendement diminue et que les rebuts augmentent, cela du point de vue production, et du point de vue santé, il entraîne la fatigue nerveuse qui occasionne le changement du comportement (anxiété, irritabilité, dépression), donc diminution de la vigilance et augmentation de la probabilité du risque d’accident.
Outre cela, il peut entraîner l’épuisement physique (déperdition des forces physiques : fatigue intense) et le coup de chaleur (accumulation de la chaleur dans le corps et augmentation de la température interne) ce qui peut entraîner la mort rapide.
Le travail dans les ambiances froides (chambres et entrepôts frigorifiques) peut entraîner les gelures qui touchent le nez, les oreilles, les pieds et aussi entraîner l’hypothermie (abaissement grave de la température du corps).
La prévention de ces conséquences repose sur :
Pour la chaleur :
- isoler les sources de chaleur des lieux de travail.
- séparer les travailleurs-sources de chaleur.
- ventiler les ateliers et locaux chauds.
- climatiser les cabines et bureaux installés dans les milieux chauds. - diminuer la durée d’exposition à la chaleur.
Pour le froid, porter des vêtements chauds tout en évitant les expositions prolongées à ce dernier.
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10L'hygiène industrielle est une discipline qui se préoccupe?Questionário
L'hygiène industrielle se préoccupe des nuisances professionnelles (bruit, toxiques, poussières, chaleur, froid....)
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11Les intoxications professionnelles se manifestent généralement à:Questionário
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12Combien y'a t-il de sortes de pneumoconioses?Questionário
3: les pneumoconioses sclérogènes, les pneumoconioses de surcharge et les pneumoconioses à poussières mixtes
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13Qu'est- ce que l'environnement naturel?Vídeo Aula
4 - QU’EST-CE QUE L’ENVIRONNEMENT ?
« L’environnement est l’ensemble des systèmes naturels et artificiels dans lequel l’homme et les autres organismes vivent et d’où ils tirent leur subsistance ».
Ces systèmes écologiques qui sont la source essentielle de la vie sont étroitement liés et sont :
- Le sol ou la lithosphère qui comprend : les plaines, les collines, les champs, les vergers, les prairies, les forêts, les déserts.
- L’eau ou l’hydrosphère qui comprend : les eaux de surface et les eaux souterraines, les puits, les rivières, les mers, les océans, les lacs, les marais, les neiges, les calottes polaires.
- L’air ou l’atmosphère qui comprend : les couches atmosphériques, les nuages, les vents, les fumées, les gaz, les poussières, les particules en suspension.
Ajoutons à cela un quatrième système celui des organismes vivants ou biosphère qui comprend : l’homme, les animaux terrestres et aquatiques, les oiseaux et les insectes.
La science ou discipline qui se préoccupe de l’étude de l’environnement s’appelle : l’écologie. Elle fut inventée en 1886 par le biologiste allemand Ernst Haeckel et elle se préoccupe, entre autres, de la pollution sous toutes ses formes.
Notons que l’industrie pollue l’environnement par les fumées, les gaz et les poussières qu’elle libère dans le milieu atmosphérique (l’air), les eaux usées qu’elle déverse dans le milieu hydrique (l’eau) et les déchets qu’elle rejette dans le milieu tellurique (le sol). L’industrie est le premier et le plus grand pollueur de l’environnement.
- LES DIFFÉRENTES SORTES DE SYSTEMES ÉCOLOGIQUES
Les différentes sortes de systèmes écologiques sont les systèmes naturels et les systèmes artificiels ou systèmes urbains.
- Les systèmes naturels sont les trois constituants précités (le sol, l’eau, l’air) et ce qu’ils comprennent. Bref, c’est la nature telle qu’elle a été créée par Dieu.
- Les systèmes artificiels sont tout ce qui a été édifié par l’homme comme les villes, les zones industrielles, les industries, les carrières, les routes, les fermes agricoles, les aéroports. Bref toutes les infrastructures.
- HISTORIQUE : ENVIRONNEMENT-DANGER.
L’environnement a commencé à s’exposer sérieusement aux dangers et d’une façon inquiétante au début du 18ème siècle, c’est-à-dire au cours de la première révolution industrielle après l’utilisation de la machine à vapeur dans les fabriques, qui a nécessité la création de mines pour l’extraction de charbon nécessaire à son fonctionnement (fonctionnement de la machine à vapeur).
Cette industrialisation a eu pour première conséquence néfaste la dispersion d’importantes quantités de poussières de ce charbon dans la nature, et c’était la première manifestation de la pollution.
-LES DANGERS AUXQUELS S’EXPOSE L’ENVIRONNEMENT
Les dangers auxquels s’expose l’environnement sont la pollution et les phénomènes naturels destructeurs.
- La pollution c’est la modification de l’équilibre naturel par l’introduction - dans le milieu - de substances (produits ou matières) naturelles, synthétiques ou d’énergies susceptibles de mettre en danger la santé de l’homme, de nuire aux ressources biologiques, à la flore et à la faune, et d’altérer la qualité du milieu naturel ou gêner son développement ou son utilisation.
- Les phénomènes naturels destructeurs sont : la désertification, l’érosion, la sécheresse, les inondations, les glissements de terrains, les volcans en éruption, l’invasion des criquets…
- LES CONSÉQUENCES DE LA POLLUTION.
D’une manière très brève, les conséquences qui peuvent être entraînées par la pollution sont :
- L’atteinte à la santé des êtres vivants y compris celle de l’homme,
- La dégradation du milieu naturel, c’est-à-dire de la nature,
- L’altération de la qualité et du niveau de vie.
- POURQUOI PRÉSERVE T’ON L’ENVIRONNEMENT ?
On préserve l’environnement parce qu’il est le milieu naturel dans lequel on vie et d’où on se procure notre nourriture comme tous les autres êtres vivants (c’est-à-dire les animaux, les oiseaux et les insectes) et parce qu’il est aussi l’unique de son genre dans ce vaste univers et le seul où l’existence de la vie est possible grâce aux sources qui concourent à cela et qui sont essentiellement le sol (propre à la production de produits alimentaires), l’eau (propre à la consommation et à l’irrigation) et l’air (propre à la respiration).
- QUI PRÉSERVE L’ENVIRONNEMENT ?
La préservation de l’environnement est une nécessité absolue. Elle n’est pas l’affaire des seuls spécialistes en la matière (services, organismes et associations écologiques) mais celle de nous tous, de la société toute entière. La participation de chacun de nous, à toute action relative à celle-ci (à la préservation), est vivement sollicitée.
- COMMENT PRÉSERVE-t-ON L’ENVIRONNEMENT ?
La préservation de l’environnement est une obligation morale et civique que chacun de nous doit respecter. Pour cela, on doit :
- Adopter des comportements disciplinés, autrement dit, se conformer aux règles de l’hygiène du milieu.
- S’abstenir de créer des aspects négatifs comme : rejeter des ordures çà et là ou faire éclater des égouts ou endommager les plantes…
- Ne pas rester indifférent devant les agissements nuisibles pour le milieu.
- Participer activement aux campagnes d’assainissement et
d’embellissement du milieu, aux campagnes de reboisement…
- Sensibiliser les autres en leur transmettant les bonnes pratiques, en les conseillant sur la manière de se comporter avec le milieu naturel, en les empêchant de commettre des fautes à son encontre...
1- L’INDUSTRIE.
L’industrie a toujours participé et participera encore au développement des moyens de travail et à l’évolution du mode et du niveau de vie de l’homme à qui elle a assuré un niveau de vie confortable. Cependant elle est souvent à l’origine de nombreux problèmes à cause des déchets et eaux usées qu’elle déverse dans les mers et les rivières et des fumées qu’elle dégage dans l’atmosphère.
Les déchets et les eaux usées contiennent souvent des produits dangereux (produits toxiques ou nocifs) qui peuvent rendre l’eau malsaine, intoxiquer les oiseaux et les poissons et exposer aux maladies l’homme qui les consomme. Quant aux fumées et gaz ils peuvent former des nuages toxiques et faire des milliers de malades, augmenter la mortalité des hommes et des bêtes et amener le dépérissement des végétaux et plantes.
La protection de la nature et ses composants est possible à assurer. Il faut cependant prendre plusieurs mesures dont l’éloignement de l’industrie des agglomérations et des milieux sensibles, le choix d’une technologie meilleure et de procédés de fabrication propres, la modernisation de l’industrie ancienne et sa dotation d’installations de récupération ou d’incinération de déchets, de systèmes de dépoussiérage et d’épuration de fumées et gaz et aussi de stations de traitement des eaux usées.
2- LES MINES ET LES CARRIÈRES.
L’exploitation des mines à ciel ouvert et des carrières, ces précieuses ressources qui fournissent à l’homme des substances métalliques comme le fer, le cuivre… des minéraux industriels comme l’amiante, la silice…, des fossiles comme le charbon, la houille…, des roches propres à la construction comme le granit, le marbre…, s’accompagne toujours de grandes quantités de poussières dans l’air.
Ces poussières qui restent en suspension dans l’atmosphère pendant un temps plus ou moins long puis se déposent sur le sol, sur les forêts, sur les végétaux et dans les cours d’eau peuvent causer, particulièrement à long terme, des affections allergiques ou respiratoires aux habitants des agglomérations qui se trouvent dans l’entourage immédiat et parfois même lointain de ces mines et carrières, dépérir les arbres et les végétaux ou encore perturber, sinon bloquer l’opération photosynthèse, altérer la qualité de l’eau des rivières et nuire aux poissons.
L’élimination de ces particules nuisibles ou moins encore leur réduction à la plus faible quantité est très difficile, mais possible. Il suffit d’équiper les installations utilisées pour l’exploitation de systèmes de dépoussiérage. Ces systèmes éliminent à leur point de formation les poussières par aspersion de brouillard ou les captent à leur point de dégagement par aspiration locale et les font précipiter dans des cyclones. Et, ces mêmes systèmes peuvent être utilisés dans les industries qui dégagent en quantités importantes les poussières, notamment les cimenteries.
3- LES CENTRALES NUCLÉAIRES.
Les centrales nucléaires, dont l’implantation est en train de se généraliser dans le monde, rendent certes de grands services à l’homme, mais aussi elles peuvent représenter pour lui une sévère menace à cause des accidents qui peuvent se produire au cours de leur exploitation et des tonnes de déchets radioactifs ou irradiés qu’elles engendrent une fois démantelées.
Les accidents peuvent entraîner la libération d’une abondante énergie sous forme de rayonnements ionisants qui peuvent se propager sur des centaines de kilomètres et provoquer des dommages biologiques graves pour l’homme (cancer, anémie, cataracte, baisse de fertilité, stérilité) et même pour sa descendance (maladies et malformations congénitales). Les déchets radioactifs (béton, ferraille, cuve de réaction ou réacteur) enterrés généralement dans des puits sous le sol demeurent pendant des décennies et parfois même pendant des siècles une réelle menace pour l’homme à cause de leur longue durée de vie.
La prévention de ces menaces et la protection des habitants du voisinage exigent que les centrales nucléaires soient exploitées par un personnel hautement qualifié et vigilant, que leurs installations soient contrôlées régulièrement par des experts et équipées de systèmes de sécurité et de blindage, que les déchets radioactifs soient convenablement traités, vitrifiés avec soin et transportés prudemment vers les endroits réservés à leur enfouissement. Ces endroits doivent être bien gardés et entourés d’une barrière solide sur laquelle sont fixés des panneaux portant l’inscription « Attention ! Danger d’irradiation ».
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14Qui est le pollueur N°1 de la nature...l'automobile ou l'industrie?Questionário
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15Conséquences des risques et nuisancesVídeo Aula
5 - LES CONSÉQUENCES DES RISQUES ET NUISANCES
Les conséquences des risques et nuisances, que ce soit dans les usines ou sur les chantiers de travaux publics, sont parfois très graves pour les travailleurs eux même et aussi pour les biens de l'entreprise qui les emploie. Elles sont assez nombreuses et variées et se répartissent généralement en trois groupes, à savoir: Les accidents du travail, les maladies professionnelles et les catastrophes technologiques.
Les accidents du travail et maladies professionnelles touchent les travailleurs, quant aux catastrophes technologiques elles peuvent toucher les biens et parfois même les travailleurs.
1- LES ACCIDENTS DU TRAVAIL.
Chaque jour, il se produit de nombreux accidents de travail qui provoquent des souffrances physiques atroces à cause des blessures et des incapacités. Ces accidents entraînent souvent des conséquences économiques graves pour les travailleurs qui en sont victimes et même pour les membres de leurs familles, comme ils perturbent le processus de production, entrainant des pertes pour l’entreprise et plus que ça ils représentent une lourde charge pour l'économie du pays.
Par définition : « Un accident est un événement fortuit, ordinairement malheureux ou dommageable ».
Selon leur gravité, les accidents du travail peuvent être bénins et n’entraîner aucun arrêt de travail, ou être graves et entraîner un arrêt de travail, ou être très graves et entraîner une incapacité physique ou sensorielle, partielle ou totale, ou être mortels.
Leurs causes peuvent être techniques ou humaines.
a- Les causes techniques ou conditions dangereuses sont responsables de 10 à 20% des accidents et sont: les anomalies, les défauts et les dysfonctionnements présentés par les moyens de production, les procédés de fabrication, les matières premières, les sources d’énergie, les moyens de transport…
b- Les causes humaines ou actions dangereuses sont responsables de 80 à 90% des accidents et sont :
- Le non-respect des règles et consignes de sécurité.
- La négligence et l’ignorance des dangers.
- Le comportement anormal (imprudence, manque d’attention, impatience, fatigue physique ou mentale)
- Le manque de qualification et de compétence.
- Le manque d’adaptation au groupe (mauvaise relation avec les collègues).
Remarque : En plus de ces causes principales, on peut citer aussi les causes inhérentes aux ambiances de travail (ambiances de travail malsaines) et aussi les causes organisationnelles (mauvaise organisation du travail ou organisation du travail défectueuse).
COŪT DES ACCIDENTS : On distingue deux sortes de coûts :
Le coût direct : qui représente les dépenses engagées par les caisses de sécurité sociale pour réparer les dommages subis par la victime (soins médicaux, dépenses pharmaceutiques, frais d’hospitalisation, indemnités journalières, rentes …).
Le coût indirect : qui représente les dépenses et charges résultant de l’accident, supportées par l’entreprise et non couvertes par les caisses d’assurance (salaire de la victime, perte de temps et de production, dommage du matériel et sa réparation, remplacement de la victime et formation du remplaçant ...).
En France le coût indirect est évalué en moyenne à 5 fois le coût direct.
Selon la législation du travail : Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs.
L’accident du travail peut se produire durant :
- Un déplacement professionnel dans ce cas on parle parfois d'accident de mission,
- Le trajet entre le domicile du salarié et le lieu habituel de travail dans ce cas il s'agit d'un accident de trajet.
2- LES MALADIES PROFESSIONNELLES.
Les maladies professionnelles peuvent apparaître dans l’immédiat (intoxication aiguë) ou à long terme (intoxication chronique, cancer). Elles sont énumérées par les règlements et présentées sous forme de tableaux. Elles sont la conséquence de l’exposition plus ou moins prolongée à un risque chimique, physique ou biologique existant lors de l’exercice habituel du métier ou de la profession et elles se répartissent en trois
groupes, à savoir :
- Les manifestations morbides d’intoxications aiguës ou chroniques dont la cause est le risque chimique.
- Les infections microbiennes (rage, charbon…) dont la cause est le risque biologique.
- Les affections présumées résulter d’une ambiance de travail ou d’attitudes particulières nécessitées par l’exécution des travaux (pneumoconioses, rachialgies…) dont la cause est physique.
La prévention des maladies professionnelles sur le plan médical est du ressort des services de la médecine du travail.
3- LES CATASTROPHES TECHNOLOGIQUES.
Les catastrophes technologiques comme les incendies, les explosions, les fuites de gaz, les contaminations… entraînent généralement des pertes matérielles et humaines énormes.
Elles peuvent aussi paralyser une partie importante de l’entreprise (de l’usine) ou paralyser l’entreprise toute entière et la conduire à la fermeture définitive et exposer par conséquent des dizaines, des centaines ou des milliers de familles au chômage
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16Les causes humaines sont responsables de 60 à 70% des accidents du travailQuestionário
Faux, elles sont responsable de 80 à 90% des accidents du travail
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17Prévention des risques et nuisancesTexto
5- PRÉVENTION
Les accidents du travail et les maladies professionnelles se traduisent par la perte de millions de journées de travail dont les conséquences humaines et financières sont assez importantes pour les entreprises et leurs travailleurs. C’est pourquoi il est nécessaire de prendre au sérieux le volet prévention au travail et, par-là, investir pour le bien des employés et pour la productivité de l'entreprise
D’ailleurs, la préservation de la santé et la sécurité des travailleurs est une obligation légale.
L’ employeur est responsable de la santé et de la sécurité des travailleurs de son entreprise. Il doit : identifier les dangers pouvant se trouver au niveau de son entreprise, évaluer leurs conséquences possibles pour les travailleurs et pour les biens et enfin, proposer et mettre en place des actions préventives dans le but d'éliminer ces dangers, sinon réduire leur fréquence et leur gravité.
C’est un investissement qui participe à la réussite et la pérennité de l'entreprise, car l’absence de risques et nuisances a de nombreuses répercussions positives dont :
- La préservation de l’état de santé des travailleurs et l’amélioration du niveau de confort,
- La réduction des coûts directs et indirects des accidents du travail,
- L’augmentation de la production et l’amélioration de la qualité.
La garantie d’un milieu de travail sûr et sain se traduit toujours par des gains de productivité et par l’amélioration de la qualité du produit et cela contribue au développement de l’entreprise.
« Prévenir vient du mot latin « Devancer » et, devancer veut dire aller au-devant de quelque chose ou le dépasser pour l’empêcher ou le détourner.
Prévenir un risque signifie donc aller au-devant de lui pour le supprimer ou au minimum réduire sa fréquence et/ou sa gravité. »
QU’EST-CE QUE LA PRÉVENTION TECHNIQUE ?
La prévention technique est une spécialité qui, selon certains spécialistes, assume à elle seule la majeure partie des tâches ou missions des services d’hygiène, sécurité et environnement.
Elle est l’ensemble des actions engagées et des moyens mis en œuvre dans le but de supprimer les risques et nuisances et par là éviter, sinon réduire leurs dramatiques et regrettables conséquences que sont : les accidents du travail, les maladies professionnelles et les catastrophes technologiques.
LES MOYENS DE PRÉVENTION TECHNIQUE.
Les moyens de prévention technique se divisent en trois groupes : les moyens techniques, les moyens pédagogiques et les moyens psychologiques.
a- Les moyens techniques.
Ces moyens visent à rechercher, identifier, et éliminer à la source les risques et nuisances et sont, entre autres :
- Les études de postes qui permettent d’apprécier les contraintes physiologiques et psychologiques ainsi que les risques inhérents aux produits et matériels utilisés.
- Les inspections régulières des lieux de travail qui permettent de détecter rapidement, c’est à dire dès leur apparition, les risques et/ou encore s’assurer en permanence de leur absence.
- Les enquêtes sur les accidents et les catastrophes qui permettent d’établir leurs causes et prendre les mesures correctives pour les empêcher qu’ils ne se répètent.
- La surveillance des ambiances de travail qui permet de s’assurer qu’il n’y a pas de détérioration du milieu de travail.
- Le choix du matériel de production qui permet d’éviter l’introduction de nouveaux dangers.
- Les contrôles périodiques et les vérifications obligatoires ainsi que l’entretien préventif des moyens de production qui permettent d’éviter les défaillances techniques, sources possibles de dangers.
- La dotation en équipements de protection individuelle qui permettent de protéger les travailleurs contre les dangers qui ne peuvent être éliminés à la source ou contrôlés.
b- Les moyens pédagogiques.
Ces moyens visent à développer chez les travailleurs l’esprit de sécurité afin qu'ils soient bien éveillés et méfiants quant à la présence des risques et nuisances et sont, entre autres :
- Les actions de formation de courtes ou de longue durée au profit des professionnels (personnel de sécurité), du personnel technique (cadres, maîtrise, exécutants) et des nouveaux embauchés. IL s’agit là de leur faire bénéficier de connaissances et habilités en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement.
- L’organisation et l’animation de séminaires portant sur des thèmes de sécurité généraux et/ou spécifiques suivis de débats.
- La publication de brochures et/ou dépliants bien illustrés et contenant des exemples de méthodes de travail sécuritaires, d’études de cas d’accidents et de directives et consignes de sécurité.
- La projection de films et images qui contiennent généralement un message à caractère éducatif.
- L’apposition d’affiches de sécurité aux endroits dangereux afin de faire manifester chez les travailleurs la conscience du danger.
- L’organisation d’expositions à travers lesquelles les travailleurs prennent conscience des dangers qui les guettent et les moyens de s’en protéger.
- Le lancement de campagnes pour sensibiliser les travailleurs et les amener à participer d’une manière effective et efficace à la prise en charge des problèmes de leur propre sécurité.
c- Les moyens psychologiques.
Ces moyens visent à créer chez les travailleurs un esprit de compétition positive et sont, entre autres, les concours sanctionnés par des récompenses octroyées aux agents de services donnés ou à des groupes ou services ayant fourni de grands efforts vis-à-vis de leur propre sécurité et celle de leurs collègues de travail.
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18La prévention technique est une tache?Questionário
C'est une tache légale
